Biographies de l'équipe

Karim Troussi, metteur en scène :

Metteur en scène et pédagogue, il a commencé sa carrière artistique au Maroc avant de partir pour la France afin d’y approfondir et compléter sa formation au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris puis au Centre National du Cirque de Chalons.
Très vite, il s'est intéressé aux aspects corporels, sensoriels et aux fondamentaux du jeu de l’acteur.
Toujours désireux d’approfondir sa recherche, il s’est enrichi au fil des ans de celles d'autres chercheurs dans les domaines de la pédagogie, du geste et de l’acrobatie (avec Alexandre Del Pérugia), de l'oreille et de la voix (avec Alfred Tomatis), de la kinésiologie, du massage...

En tant que metteur en scène, il s’est nourri de ses rencontres avec Peter Brook, Ariane Mnouchkine, Hans Peter-Klaus, Jack Garfein, Daniel Mesguich, François Rancillac…
En tant que pédagogue, il développe depuis 15 ans un travail autour de la thématique « corps, jeux, perception », centré sur la sensibilité corporelle de l’acteur et son autonomie.

Il partage ses connaissances avec les élèves des grandes écoles (il a enseigné 10 ans à la Comédie de Saint- Etienne, 3 ans à l’ENSATT…) ; mais également avec des artistes qu'il accompagne dans leur parcours professionnel et artistique.
Depuis 2002, il s’est spécialisé dans le développement artistique de groupes musicaux et la mise en scène de concerts (tels que les Babylon Circus, les Hurlement de Leo, Melk, Fanfarnaüm…).

Résolument tourné vers l’international, il a animé des stages et participé à divers projets d’échange culturel : au Togo, en Allemagne, en Roumanie, en Chine, au Brésil et, régulièrement, au Maroc.

En plus de son parcours pédagogique, il a aujourd’hui une trentaine de mises en scène à son actif.

 

Amal Ayouch, comédienne :

Comédienne de théâtre et de cinéma et conteuse, Amal Ayouch est l’une des figures représentatives de la scène culturelle marocaine.

Au cinéma, elle a joué dans des films tels que Destin de femmes, Ali Zaoua, Les Anges de Satan, Les années de l’exil ou encore Les Jeux de l’amour qui lui ont permis d’incarner une grande variété de rôles.

Son parcours théâtral quant à lui est jonché de grands textes (Antigone, En attendant Godot, Ophélie n’est pas morte...) et témoigne de son amour pour les mots et le texte.

Elle exprime d’ailleurs cet amour pour le verbe à travers son travail de mise en lecture de poésies d’auteurs orientaux contemporains.

Femme engagée, elle est marraine de l’association « Solidarité Féminine » ; pour laquelle elle a recueilli les témoignages de mères célibataires qu’elle a réécrits en une pièce théâtrale : Violenscène. Elle est également membre fondatrice de la Fondation des Arts Vivants, où elle milite pour la promotion du théâtre au Maroc et son accessibilité au plus grand nombre.

 

Emilie Malosse, auteur-dramaturge :

Parallèlement à ses études littéraires et artistiques, elle a très tôt suivi une formation théâtrale diversifiée (jeu, direction d'acteur, mise en scène, régie de spectacle...).

Elle a collaboré avec plusieurs metteurs en scène et artistes avant de développer une collaboration prolifique avec le metteur en scène Karim Troussi et la Compagnie du Jour, en tant qu’auteure, adaptatrice et dramaturge.

C’est dans ce cadre qu’elle a collaboré en 2008 à l’adaptation et à la création de L’Honneur de la guerre, pièce franco-marocaine (Cie du Jour/Grenoble & Théâtre des Amis/Rabat) d’après Abdellatif Firdaous. En 2010, elle a participé à l’écriture et à la création des Oubliés de la rue (cie La Structure/Auxerre) avant de retrouver la Compagnie du Jour pour Oedipiades, autre création franco-marocaine (Cie du Jour & Dabateatr/Rabat) dont elle a fait la dramaturgie.

Son écriture se caractérise par sa volonté d’explorer des genres et des thématiques variés et de pousser les spectateurs à se questionner sur eux-mêmes. Elle a ainsi écrit Pas l’temps, Papillon ! en 2010, pièce jeune public, légère et acerbe, sur l’éducation des enfants ; mais aussi les Mémoires de verre, en 2011, monologues croisés autour de la guerre et de la perte ou encore En toute dignité ! (pour la Compagnie du Jour), réflexion philosophique sur la dignité humaine.

En plus du théâtre, elle s’intéresse aussi à l’écriture dans d’autres arts : la musique, avec le groupe Babylon Circus (qu’elle suit avec Karim Troussi dans son processus d’écriture) et la vidéo, avec l’association Pas Sages à l’Image (Grenoble) qu’elle a cofondée en 2008 et pour laquelle elle a écrit plusieurs scénarios de courts-métrages.